« Quand je n’en peux vraiment plus, je me rappelle de ma mère. Comment elle a élevé ses enfants toute seule après la mort précoce de mon père. En se rappelant de sa force et ses sacrifices, je me sens toute suite honteuse de ma faiblesse et fatigue. Et mon moteur se rallume de nouveau. »« Depuis mon départ, je rêve sans cesse de la maison d’enfance, son jardin, ses arbres fertiles et les briques de ses murs. ». L’odeur de cette maison se sentait toujours dans le sommeil de Maryam.Elle était maintenant une femme-lionne et ne ressem- blait plus à la jeune fille innocente de Mashhad. « La solitude de l’année passée m’a rendu cent ans plus grande, sage et dans certain cas plus rebelle. » Elle avait trouvé la courage pour la vie. Elle n’avait plus peur des autres et personne ne pouvait la déranger.